Communiqué de presse
22 mai 2023
« Les transferts forcés d'enfants sont des crimes de guerre et généralisés peuvent constituer des crimes contre l'humanité. La Russie doit rendre ses enfants à l'Ukraine et elle doit le faire immédiatement. » Les propos d’Emmanuel Macron devant le conseil de l’Europe marquent une avancée après des mois de silence.
C’est un pas vers l’une des demandes clés que nous avons adressées, depuis le 1er août 2022, aux chefs d’État et de gouvernements européens : qu’ils exigent ensemble et solennellement le retour de tous les enfants déportés. Près d’un million de signataires des deux pétitions #BringBackUkrainianKids et #UkraineStolenChildren appuient cette demande.
La France doit prendre l’initiative d’une action au niveau européen
Le Sénat français a voté à l’unanimité la Proposition de résolution européenne, portée par le sénateur André Gattolin, réclamant qu’une action diplomatique européenne soit mise en œuvre pour organiser au plus vite le retour des enfants. Il faut passer de la parole aux actes ! La France peut et doit prendre l’initiative de cette action diplomatique avec tous les États du Conseil de l’Europe.
Il faut porter une résolution devant l’assemblée générale de l’ONU
Vladimir Poutine est recherché ainsi que Maria Lvova-Belova, depuis le 17 mars 2023 par la Cour pénale internationale pour le crime de guerre de déportation illégale d’enfants. Il doit et peut être confronté à l’unanimité de la communauté internationale, autour d’une idée consensuelle : les enfants ne sont pas un butin de guerre et leur retour s’impose.
Dans sa résolution du 26 avril 2023, l’assemblée générale de l’ONU a, à la quasi-unanimité, reconnu la Russie comme l’agresseur de l’Ukraine.
À l’initiative de la France et de l’Europe, la même quasi-unanimité peut se retrouver pour exiger le retour de tous les enfants et mandater les organisations internationales susceptibles de coordonner ces rapatriements (Unicef, Croix-Rouge, etc.).